PHILIPPE DOUBLET
Peinture Figurative

Mon parcours…

Dans ma jeunesse, Je n’ai pas fréquenté les écoles d’art. C’est un autre cursus qui m’a conduit à la pratique artistique.

J’ai étudié dans une école d’Arts et Métiers pour concevoir des machines. J’y ai appris le dessin technique qui décrit les objets sous tous les angles et qui par la perspective tente de leur donner vie à nos yeux.

Ainsi, alors que très jeune j’avais déjà le goût du dessin, j’ai pu représenter des sujets complexes en les transformant par le filtre de ma sensibilité. 

Plus tard, j’ai effectué des stages* et fréquenté des ateliers d’arts pour découvrir d’autres médias (pastel, aquarelle, huile, acrylique, fresque et..) et en acquérir une maîtrise suffisante pour satisfaire mon ambition artistique.

Après avoir exercé mon métier d’ingénieur avec passion pendant quelques décennies, j’ai envie maintenant de me consacrer aux arts visuels en explorant les formes artistiques à ma portée pour les appliquer à des sujets contemporains.

En disant cela, nul doute que chacun(e) pourra reconnaître dans mes oeuvres la trace de mon passé : On ne peut savoir où l’on va que si l’on sait d’où on vient. 

(*) 
Ateliers d’art de Saint-Maur des Fossés
-1990-2023 ( professeurs A.Rendon, Y.Kume, T.Imai )
Stage de peinture Ecole des Beaux-Arts Paris
 – Eté 1999.
Stage Pratique de la fresque antique
– Ecole du Louvre 2002
Membre de l’Association
Courants d’Arts 
 Membre de l’Association Les Peintres du Croisic   


Ma démarche…

Du plus loin que je me souvienne
J’ai toujours aimé dessiner
Saisir les contours dans leur juste proportion
Comprendre les formes et les situer dans l’espace
Puis les révéler en les habillant d’ombres et de lumières
Et modeler les surfaces pour en suggérer la texture

Devant la toile vierge d’instinct le dessinateur prend le pas
C’est d’abord l’esquisse et sa construction qui m’occupent
Puis je m’applique à faire disparaitre le trait
En le masquant sous les couches successives de lavis
Ou en frottant la toile humide jusqu’à ce qu’il se dilue 

Avant d’affronter la toile, l’image dans ma tête est déjà présente
J’aime pour le cadrage que le sujet soit rapproché
Afin que l’oeil puisse en saisir tous les détails
Tout en laissant l’imagination cheminer
Le long des lignes qui fuient hors du cadre

Au fil du temps mes codes esthétiques se sont affirmés
Qui viennent défier mes intentions figuratives
Dans mes tableaux, les lignes verticales ne se rejoignent qu’à l’infini
Et le grain de la toile toujours présent Contribuent à atténuer le caractère réaliste

 A l’école pour dix bons points on recevait une image
Encore aujourd’hui au dernier coup de pinceau l’image est ma récompense
J’éprouve alors la satisfaction de celui qui a su résoudre
Une équation aux multiples inconnues
Et qui offre au regard des autres l’infinité des solutions : Une émotion, un souvenir qui se ravive ou le début d’une histoire…